2000 !
Nous avons atteint les 2000 signataires.
Ceci grâce aux consoeurs et aux confrères qui se sont inscrits en ligne, grâce aux défenseurs des animaux qui ont sollicité des vétérinaires, grâce aux associations qui relaient notre existence.
Deux mille professionnels français de la santé animale se positionnent clairement contre les spectacles tauromachiques sanglants.
Deux mille professionnels de la vie animale congédient le mythe du taureau « né pour le combat », vivant une « belle vie » avant de « combattre » avec « noblesse » et de mourir d'une mort « digne ».
Nous avons obtenu l'écoute du Conseil National de l'Ordre.
Le 7 octobre 2015, des représentants du COVAC ont pu faire part de leurs préoccupations éthiques auprès de deux membres du bureau de l'Ordre.
Nous leur avons exposé les multiples lésions dont font l'objet les taureaux avec la pique, les banderilles, l'estoque, le verdugo et la puntilla. Cet exposé a été réalisé en collaboration avec José Enrique Zaldívar, notre confrère espagnol président de l'AVATMA (Asociación de veterinarios Abolicionistas de la Tauromaquia y del Maltrato Animal).
Et nous avons notamment posé la question de la compatibilité de la promotion de la corrida avec notre Code de déontologie, notamment le V de l'article R. 242-48 de la section Devoirs fondamentaux : « Lorsqu'il se trouve en présence ou est informé d'un animal malade ou blessé, qui est en péril, d'une espèce pour laquelle il possède la compétence, la technicité et l'équipement adapté […], il s'efforce, dans les limites de ses possibilités, d'atténuer la souffrance de l'animal et de recueillir l'accord du demandeur sur des soins appropriés. […] ».
Le Conseil National de l'Ordre va donc comparer les arguments du COVAC et les arguments de l'Association Française des Vétérinaires Taurins (AFVT).